AS : Non, vraiment, je suis désolé pour le titre mais je peux pas résister, les jeux de mots pourris c'est plus fort que moi... Il faut dire que je suis allé à bonne école puisque j'ai fréquenté les membres de La Gargote pendant plus de 3 ans... Enfin...
Salut salut,
Salut salut,
Je vous avais laissé à Atlanta, chez Becky et Stephen . Mais qui sont Becky et Stephen. Comme il me semble l’avoir déjà mentionné, Becky est la sœur d’Erin, elle-même la femme de Fred, lui-même le frère de Cécile, elle-même ma meuf. Stephen est le mari de Becky, ce qui, grammaticalement parlant est plus simple…
Ils vivent à Canton, pas en Chine, à environ 60 Km au nord d’Atlanta. C’est une famille américaine assez typique… des films ou séries télé… Ils ont deux enfants, deux voitures, une grande et jolie maison dans un quartier résidentiel en grande banlieue d’une grande ville
et ils passent beaucoup de temps le matin et le soir dans les embouteillages pour se rendre et repartir de leur boulot. En plus, et cela ne gâche rien, ils sont très très sympas. Kaythlyn, leur petite fille de 3 ans et demi est toute mignonne
et Bennett, leur petit garçon, serait un ange s’il n’était pas insomniaque et vocalement surdéveloppé… Non, je plaisante… De toute façon, quand je dors, à part 10 bonnes heures de sommeil, il n’y a pas grand-chose pour me réveiller…
Quoiqu’il en soit, Stephen s’attache mon amitié et ma reconnaissance éternelle dès le soir de mon arrivée chez eux en me cuisinant un de ces énormes steaks dont les américains ont le secret. Le lendemain, c’est repos, triage des photos et rédaction du précédent message de ce blog.
Le jour suivant, je m’en vais visiter un peu Atlanta. Les deux attractions touristiques de la ville que je ne veux pas manquer sont, par ordre d’importance évident :
1) Le monde de Coca-Cola
2) Le Martin Luther King Jr Center
Je passe donc une bonne heure et demie dans ce bâtiment ultra moderne, aux normes écologiques vertueuses (vertueusement mises en avant) à la gloire du Coca et de la Coca-Cola Company. C’est intéressant et parfois même assez drôle, notamment dans les salles de projections en 3D ou non (les sièges remuent et on vous asperge d’eau au moindre prétexte) où l’on nous montre différentes campagnes de pubs à travers les décennies.
Je me rends ensuite au Martin Luther King Jr Center. C’est une sorte de musée géré par les rangers, donc probablement un parc national, à la mémoire du combat des noirs pour les droits civiques à travers les années 50 et 60, centré en particulier sur Martin Luther King.
C’est un peu plus intéressant que Coca-Cola mais, curieusement, ça attire beaucoup moins de monde… Je passe voir la maison natale du gars Martin, sa tombe (à 2 rues de là, pas chiant le bonhomme…).
Le quartier à été préservé pour montrer comment c’était à l’époque de la jeunesse de MLK. C’est tout mignon, mais je ne suis pas certain qu’ils avaient Internet dans ces petites maisons de bois…
Je quitte ensuite Atlanta en passant, sans le faire exprès, par les coins huppés de la ville, et je constate sans surprise qu'ici non plus ce n'est pas la crise pour tout le monde.
C’est un peu plus intéressant que Coca-Cola mais, curieusement, ça attire beaucoup moins de monde… Je passe voir la maison natale du gars Martin, sa tombe (à 2 rues de là, pas chiant le bonhomme…).
Le quartier à été préservé pour montrer comment c’était à l’époque de la jeunesse de MLK. C’est tout mignon, mais je ne suis pas certain qu’ils avaient Internet dans ces petites maisons de bois…
Je quitte ensuite Atlanta en passant, sans le faire exprès, par les coins huppés de la ville, et je constate sans surprise qu'ici non plus ce n'est pas la crise pour tout le monde.
Je repars le jour suivant en remerciant très cordialement mes hôtes pour le superbe accueil qu’ils m’ont offert. Aujourd’hui encore il fait très beau. Cela fait au moins 5 ou 6 jours que je n’ai pas vu un nuage… C’est plutôt bon signe… Je contourne Atlanta par l’ouest avant de bifurquer vers le sud-est. Le vent est avec moi et j’avance assez vite à travers la banlieue sud de la ville.
En fin de journée, après avoir passé Zebulon,
j'arrive aux abords de Barnesville quand je vois une maison dont le terrain semble parfait pour accueillir un cyclorandonneur campeur de jardins.
En effet, les proprios, d’une gentillesse absolue,
me laissent camper là en me proposant une bonne assiette du ragoût qu’ils s’apprêtent à manger. Ils m’expliquent également que la maison a été construite par un émigré français en 1821. Le bonhomme en question avait pour nom Gachet et était de la famille du docteur Gachet, peint plus tard par Van Gogh. Un panneau devant la maison indique que c’est un lieu historique car le marquis de Lafayette, himself en personne de c’est lui et pas un autre, y a passé une nuit en 1825 alors qu’il rendait visite à Washington.
Paul, le proprio, complète la description de l’honorabilité de sa demeure en me racontant que pas un, pas deux, mais bien TROIS présidents des Etats-Unis ont également passé la nuit dans cette maison qui, il faut bien le dire, fut longtemps une sorte de relais sur cet itinéraire du centre de la Géorgie. Parmi les présidents dormeurs de cette demeure il y a tout de même mister 20 Dollars : Andrew Jackson… Quand même ,la classe pour cette maison qui, sans cela, ne serait resté que la bien simple bicoque de l’un des plus grands propriétaires d’esclaves ET de champs de coton du sud des Etats-Unis et qui organisait même des bourses aux esclaves derrière chez lui rapport à toute la place qu’il y avait… Bref, une bien jolie maison pour une bien pas si jolie histoire que ça…
j'arrive aux abords de Barnesville quand je vois une maison dont le terrain semble parfait pour accueillir un cyclorandonneur campeur de jardins.
En effet, les proprios, d’une gentillesse absolue,
me laissent camper là en me proposant une bonne assiette du ragoût qu’ils s’apprêtent à manger. Ils m’expliquent également que la maison a été construite par un émigré français en 1821. Le bonhomme en question avait pour nom Gachet et était de la famille du docteur Gachet, peint plus tard par Van Gogh. Un panneau devant la maison indique que c’est un lieu historique car le marquis de Lafayette, himself en personne de c’est lui et pas un autre, y a passé une nuit en 1825 alors qu’il rendait visite à Washington.
Paul, le proprio, complète la description de l’honorabilité de sa demeure en me racontant que pas un, pas deux, mais bien TROIS présidents des Etats-Unis ont également passé la nuit dans cette maison qui, il faut bien le dire, fut longtemps une sorte de relais sur cet itinéraire du centre de la Géorgie. Parmi les présidents dormeurs de cette demeure il y a tout de même mister 20 Dollars : Andrew Jackson… Quand même ,la classe pour cette maison qui, sans cela, ne serait resté que la bien simple bicoque de l’un des plus grands propriétaires d’esclaves ET de champs de coton du sud des Etats-Unis et qui organisait même des bourses aux esclaves derrière chez lui rapport à toute la place qu’il y avait… Bref, une bien jolie maison pour une bien pas si jolie histoire que ça…
Je visite donc la maison le lendemain matin avant de repartir. Les proprios ont laissé une grande partie de la maison avec du mobilier d’époque et des portraits de Lafayette. C’est très intéressant et j’ai la petite joie vaniteuse de me dire que je suis un privilégié de pouvoir visiter une sorte de musée privé…
Je repars ensuite en laissant cette charmante famille, toujours en direction du sud. Je traverse LA région des champs de coton. C’est vraiment très joli, depuis la route en tout cas. Le beau temps et le vent sont encore avec moi et j’en profite pour faire une journée de vélo peinarde mais efficace tout de même en termes de kilomètres (105). Le soir, je campe sur le terrain d’un gars qui vent du bois de cheminée. Lui habite à 3 ou 4 miles de là, à Perry, mais son chien, Fatbag (‘Sac de graisse’ dans le texte), reste avec moi sur ce terrain qui ne ressemble à rien. Fatbag est très gentil et affectueux. D’ailleurs, afin de me montrer son affection, il pisse sur ma tente aussitôt celle-ci montée… Heureusement, il ne boit pas autant que son maître et les dégâts sont limités…
Je repars le lendemain, toujours vers le sud-est. Les paysages s’aplanissent. Les couleurs des arbres sont toujours aussi belles et les lacs et rivières toujours aussi beaux et nombreux.
C’est encore un peu cotonneux dans le coin et ce pour mon plus grand plaisir.
En fin de journée je suis à Wray où une famille dont je n’ai toujours rien compris à la composition (parents, femmes, amis, enfants, chiens, caravanes… Etc.) m’accueille gentiment sur leur terrain. Le gars de la maison, m’apporte même des énoooooormes et délicieuses côtes de porc pour le repas. Les enfants sont curieux et pas timides… Bref, les enfants sont formidables… ;-)
C’est encore un peu cotonneux dans le coin et ce pour mon plus grand plaisir.
En fin de journée je suis à Wray où une famille dont je n’ai toujours rien compris à la composition (parents, femmes, amis, enfants, chiens, caravanes… Etc.) m’accueille gentiment sur leur terrain. Le gars de la maison, m’apporte même des énoooooormes et délicieuses côtes de porc pour le repas. Les enfants sont curieux et pas timides… Bref, les enfants sont formidables… ;-)
Le lendemain, je m’aperçois que l’adorable chien avec qui j’ai joué une partie de la soirée m’a piqué mon casque… Je le retrouve finalement pas très loin mais tout déchiquetté… Décidément, les chiens semblent m’en vouloir… Une fois de plus je ne peux me résoudre à lui en vouloir, je n’avais qu’à garder mon casque à l’intérieur de ma tente… Ceci dit, c’est tout de même un coup dur car je le trouvais pas trop ridicule pour un casque de vélo, ce qui est, vous serez d’accord, plutôt remarquable…
Me voici donc contraint d’acheter un casque pas très joli, tout blanc et je ne sais même pas s’il va correctement m’aller. Tant pis…
Je repars donc vers le sud-est, pour ce qui sera ma dernière journée entière en Géorgie. Eh oui, demain, c’est la Floride… :-)
En dehors de jolis reflets d'arbres morts dans un lac, La journée de vélo en elle-même n’a pas grand-chose de plus qu’hier : champs de cotons, relief de plus en plus plat, ciel bleu et vent favorable.
J’enchaîne donc les kilomètres sans demander mon reste et me retrouve le soir à Ricepond, à une quinzaine de borne de la Floride. Comme je ne trouve personne pour m’accueillir, je campe sauvage au milieu d’arbustes et de palmiers. Je sais que je ne suis pas loin d’une rivière mais je compte sur la discipline des crocodiles en me disant qu’ils doivent rester en Floride et ne pas venir en Géorgie… Je verrai bien demain si je me suis fais des mocassins en crocos pendant la nuit…
J’enchaîne donc les kilomètres sans demander mon reste et me retrouve le soir à Ricepond, à une quinzaine de borne de la Floride. Comme je ne trouve personne pour m’accueillir, je campe sauvage au milieu d’arbustes et de palmiers. Je sais que je ne suis pas loin d’une rivière mais je compte sur la discipline des crocodiles en me disant qu’ils doivent rester en Floride et ne pas venir en Géorgie… Je verrai bien demain si je me suis fais des mocassins en crocos pendant la nuit…
Aujourd’hui : LA FLORIDE. Vous, je sais pas, mais moi, je suis excité comme une puce. Quand même ! En temps normal, je n’ai pas d’attirance particulière pour cet état républicain comme pas deux, peuplé de vieux ricains en retraite que l’on a pas encore exproprié mais ‘poussez pas, y en aura pour tout le monde…’ et dont la capitale économique et touristique, Miami, est bourrée d’exilés cubains à qui je ne confierais pas mes T-shirt guévariens à laver sous peine de fortes représailles et d’embargo économique… Mais, il faut dire que là, après quelques milliers de kilomètres à vélo, plus d’une nuit sur deux sous la tente, parfois par de très basses températures, le tout sur les 3 mois passés, j’ai quelques raison d’être content à l’idée d’entrer dans le fameux ‘Sunshine State’.
Malheureusement, la journée ne commence pas très bien puisqu’il se met rapidement à pleuvoir. Certes, c’est de la pluie tropicale, il fait quand même assez chaud, mais quand même, merde, la pluie ! En plus le vent est contre et ce qui devait être une journée de vélo assez géniale se transforme en une journée pas loin d’être médiocre. Quoiqu’il en soit, j’entre en Floride et c’est quand même ça le principal.
Le soir, après 120 bornes, je campe dans un parc national sur Little Talbot Island. Je peux donc prendre une bonne douche et faire un peu sécher mes affaires.
Le soir, après 120 bornes, je campe dans un parc national sur Little Talbot Island. Je peux donc prendre une bonne douche et faire un peu sécher mes affaires.
Je repars le lendemain matin sous un soleil et un vent radieux ! Voilà ! Enfin ! C’est un peu comme si je n’étais entré en Floride qu’aujourd’hui… Malgré tout, je ne boude pas mon plaisir et dévale les kilomètres en arborant une large banane en travers du visage.
C’est le début, pour moi du moins, de la route A1A. En gros, la route A1A est la route quasi unique d’une bande de sable dont la largeur varie de 100 m à 2 ou 3 Km et qui longe la côte de Floride sur quasiment toute la longueur. Cette ‘bande de sable’ est séparée du continent par une rivière dont la largeur varie elle aussi dans des proportions similaires.
Bien sûr, la fameuse ‘bande de sable’ est habitée sur une grande partie de sa longueur. Plus l’on se dirige vers le sud, et plus cela semble huppé.
De temps en temps la ‘bande de sable’ s’interrompt et il faut prendre un pont vers le continent avant de traverser l’embouchure d’un fleuve et reprendre un autre pont vers la fameuse ‘bande de sable’. En tout cas, au niveau orientation, y a peu de chances de se paumer…
Comme il fait vraiment très beau, je ne résiste pas à l'idée de vous faire une petite vidéo rien que pour vous...
Comme il fait vraiment très beau, je ne résiste pas à l'idée de vous faire une petite vidéo rien que pour vous...
Ce premier soir d’une journée passée à longer l’océan, je ne trouve pas d’endroit où demander à planter ma tente. Je campe donc une fois de plus au milieu d’une végétation d’arbustes tropicaux avant de repartir le lendemain matin, toujours vers le sud.
Vers 14H je suis à Edgewater et je passe voir l’un des 2 chasseurs qui m’avaient accueillis dans leur cabane au Canada (true story) à la mi-septembre. Comme à l’époque il ne m’avait pas caché qu’il doutait de me voir arriver vivant en Floride après avoir traversé des ville aussi ‘mauvaise’ que Chicago, Détroit et New-York, je me fais un plaisir d’aller lui prouver qu’il avait tort… Oui, je sais, je suis un peu mauvais des fois… ;-)
J’emprunte l’A1A qui traverse un parc national juste au nord du Cap Canaveral et je longe ensuite cette mythique base de la NASA depuis le continent.
j'y croise quelques armadillos dont l'un, complètement bigleux, ne s'aperçoit même pas que je suis là et lque je le filme... Il vient presque dans mes pattes... Hallucinant !
En fin de journée, je rencontre deux américains à vélo : Jasper et Jimmy.
Ils viennent du nord, Wisconsin et Minnesota. Ils sont partis de Madison, Wisconsin, il y a 2 grosses semaines et ont fait une partie du chemin en voiture. Comme ils ont l’air bien sympa, je me joins à eux pour finir la journée de vélo. Nous atterrissons ensemble derrière une église dont l’un des responsables nous autorise à camper là.
En fin de journée, je rencontre deux américains à vélo : Jasper et Jimmy.
Ils viennent du nord, Wisconsin et Minnesota. Ils sont partis de Madison, Wisconsin, il y a 2 grosses semaines et ont fait une partie du chemin en voiture. Comme ils ont l’air bien sympa, je me joins à eux pour finir la journée de vélo. Nous atterrissons ensemble derrière une église dont l’un des responsables nous autorise à camper là.
Nous profitons de la soirée pour faire plus ample connaissance. Jimmy est guide de kayak de mer et a pas mal voyagé et Jasper, je n’ai pas bien capté ce qu’il fait, mais je crois qu’il m’a parlé de cours de kite surfing. Ils se sont pris quelques semaines pour descendre jusqu’à Key West, la pointe de la Floride.
Le lendemain matin, je leur confirme qu’ils sont bien gentils mais qu’ils vont vraiment trop vite pour moi. En plus, ils sont pressés et veulent arriver sur Miami dans deux jours (soit dit en passant c’est 300 Km, faisable mais un peu rude…). De mon côté, la personne qui m’héberge à Miami, Heather Allen, une amie de devinez-qui ? Erin, eh oui… Ne peut me recevoir avant le 21, dans 3 jours donc. Nous nous séparons donc en nous souhaitant bonne chance et en espérant se croiser à nouveau un de ces jours.
Je continue pour ma part, toujours sur l’A1A, en direction de Miami, avec un vent de côté maintenant, tranquillement mais sûrement. La preuve...
En fin de journée, le ciel est menaçant et je me sens un peu las. Il faut dire que mes 3 dernières étapes m’ont vu accumuler 407 Km. Résultat, je m’offre un motel pour la somme faramineuse de 35 USD soit environ 27 Euro, y a pire…
Le lendemain, surprise, après seulement une quinzaine de kilomètres, alors que je fais ma pause Internet dans une chaîne de restaurants américano-écossais, je vois débarquer mes doubles-J. Moi qui les croyais au moins 30 miles devant moi… Il se trouve que leurs plans ont un peu évolué. Ils sont maintenant beaucoup moins pressés et ont donc moins roulé hier.
Nous reprenons donc la route ensemble. Je me mets dans leurs roues et profite de leur aspiration TOUTE la journée. Cela me permet, en dépit d’un vent de moins en moins de dos et de plus en plus de côté, de tenir une moyenne de 26 Km/h sur une étape d’environ 120 Km. C’est un record pour moi.
Nous profitons d’une pause pour faire un brin de baignade dont je vous mets ici une vidéo… Je tiens à préciser que je fais EXPRES de me gaméler dans l’eau tout au début de la vidéo… ;-)
Le soir, nous profitons du fait d’être 3 pour partager une chambre dans un motel pour encore moins cher qu’hier soir.
Nous continuons ensemble en direction de Miami
où nous arrivons en fin de journée après une bonne saucée en plein milieu de l’après-midi et 135 Km au compteur.
Je laisse mes sympathiques compagnons des 2-3 derniers jours et me rends chez Heather et Glenn.
Ils vivent avec Willy, leur chien, à environ 15 Km du centre de Miami, près de l’université, dans un quartier résidentiel lui aussi typique de la région… Ils sont, évidemment, extrêmement sympathiques.
Le lendemain de mon arrivée chez eux, je me rends dans le centre pour visiter un peu
et essayer de de récupérer des infos sur le moyen de me rendre par bateau jusqu’à Cancun… Je fais chou blanc et dois commencer à envisager la solution aérienne… Pas cool…
et essayer de de récupérer des infos sur le moyen de me rendre par bateau jusqu’à Cancun… Je fais chou blanc et dois commencer à envisager la solution aérienne… Pas cool…
Je retrouve ensuite Glenn devant l’American Airlines Arena pour assister à un match de basket de NBA entre l’équipe du moment : les Miami Heats de Lebron James et les Indiana Pacers de… l’indiana…
Vivre un match de basket américain est l’une des expériences que je voulais vraiment faire, les 3 autres étant : un match de foot américain, une partie de baseball et un match de Hockey.
Bon, pour le basket je suis content car j’ai vu l’équipe médiatique du moment (gros transferts récemment, grosses attentes…) et le spectacle hors basket, dans les tribunes et pendant les pauses valait vraiment la peine (et les 30 dollars du billet d’entrée). En revanche, les Heats ont joué leur plus mauvais basket de la saison et se sont lamentablement inclinés à domicile 78 à 93 face au Pacers. Heureusement, tout étant bien qui finit bien, on a eu le droit à l'inévitable demande en mariage à la mi-temps.
Demain je me rends à Miami Beach, pour voir vraiment ce que ça donne. Après-demain c’est Thanksgiving dans un foyer américain, avec Dinde et invités et tout et tout, et vendredi je repars en direction de Key West. Le plan est d’atteindre Key West le 28, revenir en vélo stop le 29 à Miami et prendre mon avion (oui, bye bye la croisière, je me suis résigné…) depuis Fort Lauderdale pour Cancun le 30 novembre…
Voilà voilà…
Et comme on dit ici : "Rappy Sanksgibin amigos" ;-)
Bon, puisque certains s'en inquiètent toujours et puisque c'est devenu le sujet de préoccupation d'une bonne partie d'entre vous, bien devant la guerre à venir en corréens de Made in et corréens du rouge, ou le calcul de l'âge de votre retraite au siècle prochain, je tiens à vous rassurer, mes genoux vont bien... Sauf le droit qui est toujours un peu enflé... L'enflure...
13 décembre : je lis enfin cet article ! et je vois que tu en as déjà posté un nouveau ! je suis à la bourre !!!
RépondreSupprimerMon commentaire cette fois-ci ? Il a du chien ce voyage ! (charmantes petites bêtes...)